Le coût de l’absentéisme
Qu’il soit de courte ou de longue durée, l’absentéisme pèse lourdement sur les finances de l’entreprise. Plusieurs types de coûts sont identifiés :
Les coûts indirects : les absences perlées affectent la productivité et le climat au sein des équipes.
Les coûts directs : trop de pression, une surcharge de travail, un climat délétère sont autant de facteurs qui développe l’absence de longue durée. 72 % des absences de longue durée sont la conséquence d’absences de courte durée perlées.
Les coûts de remplacement : pour alléger la surcharge de travail, et permettre à l’entreprise de fonctionner normalement, les employeurs ont recours à du personnel temporaire. Outre son coût, cela impacte la culture de l’entreprise et affecte le moral des équipes.
Les coûts de turnover et de recrutement : face à un absentéisme en croissance régulière, les collaborateurs les plus doués ou à haut potentiel quittent l’entreprise pour une organisation plus stable.
Les coûts des primes APG : un taux d’absence qui croit et c’est l’effet domino : les primes s’envolent, le profil de risque se dégrade et les réserves explosent.
A titre d’exemple, pour une entreprise de 500 employés connaissant un taux d’absence moyen de 5 % (soit l’équivalent de 25 salariés absents toute l’année), les coûts associés seraient les suivants :
- Coût direct des absences : 2.5 Mios / an
- Coût indirect des absences : 5 Mios / an
Source : ISMAT Group