Contrat de prévoyance professionnelle : Qualibroker-Swiss Risk & Care vous apporte un conseil global
Nos prestations en prévoyance professionnelle pour vous accompagner sur la voie du changement
- Analyse de votre plan de prévoyance
- Etablissement d’un rapport à l’attention des RH et de la Direction incluant d’éventuelles propositions d’adaptation aux tendances du marché ou aux nouvelles dispositions légales
- Présentation des différents types de contrat et mise à disposition d’outils de décision
- Soutien et conseils à la commission de gestion pendant le processus d’appel d’offres
- Elaboration de la liste détaillée des prestataires, préparation de la matrice de décision, organisation de la séance de présentation des offres des prestataires retenus
- Gestion du changement : information aux employés concernant la nouvelle institution de prévoyance, transfert des données personnelles et des capitaux, calendrier, paramétrage du système informatique avec les RH, transfert des cas de prestations en cours (rentes d’invalidité), souscription et examens médicaux, établissement des documents contractuels (nouveau contrat d’affiliation, plan de prévoyance, etc.)
- Soutien à la commission de gestion durant ses réunions, incluant la formation des nouveaux représentants et l’organisation des élections si nécessaire
Nous proposons des contrats de prévoyance professionnelle au plus près de vos besoins.
- Renouvellement et/ou adaptation des contrats aux nouvelles dispositions légales et/ou aux nouvelles pratiques du marché
- Rapport annuel et benchmark à l’attention des RH et de la Direction
- Traitement des entrées et mutations
- Création de notices explicatives à l’attention des employés et organisation de réunions d’information sur site ou par vidéo-conférence
- Coordination avec l’équipe RH et le prestataire Payroll pour les mutations
- Accompagnement pour la gestion des cas d’absence de longue durée par un expert dédié, incluant la coordination avec votre prestataire de gestion des absences et/ou votre équipe RH et la gestion de la libération des contributions avec l’institution de prévoyance et coordination avec le prestataire Payroll
- Un programme de formation adapté à vos besoins spécifiques, basé sur des cas concrets et des retours d’expérience
- Le choix des thèmes abordés et du niveau d’approfondissement souhaité
- Des formateurs professionnels reconnus et passionnés dans différents domaines complémentaires (actuaires, juristes, spécialistes en ressources humaines, fiscalistes et comptables)
- L'organisation de séances d'information et de séminaires sur le système de prévoyance suisse et la prévoyance professionnelle de votre entreprise avec possibilité d’entretiens individuels
- Evaluer les engagements d’une entreprise selon les normes comptables internationales (IAS19, US GAAP ASC 715, IPSAS 39) à l’aide d’un logiciel reconnu par les plus grandes sociétés de révision
- Etablir un rapport clair et sur-mesure
- Consolider les engagements des multinationales avec une évaluation au niveau des filiales à l’étranger grâce à notre réseau global de consultants
Nos avantages en matière de prévoyance professionnelle
Prévoyance professionnelle : vos questions et nos réponses
- Quelle est la différence entre les 3 piliers ?
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Le système de retraite suisse repose sur 3 piliers.
Le 1er pilier, c’est la prévoyance étatique. Il comprend l’AVS, l’AI et les prestations complémentaires. L’AVS est financée selon le système de la répartition.
Le 2e pilier, c’est la prévoyance professionnelle comprenant le régime obligatoire et surobligatoire. Elle couvre la vieillesse, l’invalidité et le décès. C’est un système par capitalisation. Chaque assuré cotise en fonction du plan choisi par les partenaires sociaux (gestion paritaire employeur/employés). L’employeur participe au moins à la même hauteur.
Le 3e pilier, c’est la prévoyance individuelle. Il se compose du 3a, appelée la prévoyance liée, et du 3b, la prévoyance libre. - Qui cotise au 2e pilier ?
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Tout salarié de plus de 17 ans recevant un salaire supérieur à 22'050 CHF/an* doit cotiser pour le risque décès et invalidité.
Tout salarié de plus de 24 ans recevant un salaire supérieur à 22'050 CHF/an* doit cotiser pour la retraite et se constituer un capital retraite.
L’indépendant peut choisir de financer un 2e pilier mais il en assume la totalité du financement.
Le 2e pilier complète le 1er pilier, l’objectif (non garanti) étant d’obtenir une rente équivalente à 60 % du dernier salaire lors du départ à la retraite. - Qu’en est-il de la prévoyance pour les frontaliers ?
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Un salarié résidant dans l’Union européenne et travaillant en Suisse est assujetti à la prévoyance professionnelle (2e pilier) selon les mêmes conditions qu’un résident Suisse. Au moment de la retraite, il touchera sa rente de la même manière.
En revanche, le frontalier qui cesse toute activité en Suisse peut obtenir le versement en espèces de la partie surobligatoire. La partie obligatoire (encore appelée minimum légal LPP) doit être versée dans une institution de libre passage et pourra être perçue à l’âge de la retraite. - De quoi est composé le capital retraite ?
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Le capital retraite est composé de :
- La somme des cotisations d’épargne du salarié
- La somme des cotisations d’épargne du ou des employeurs
- Les intérêts
- Les prestations de libre passage apportées par l’assuré
- Les éventuels rachats effectués par l’assuré et les intérêts associés
Le certificat de prévoyance qui vous est remis tous les ans par votre caisse de pension vous donne toutes les informations et notamment la projection du capital retraite au moment de votre départ à la retraite. - Peut-on choisir entre la rente et capital au moment du départ à la retraite ?
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Dans le régime obligatoire, les prestations vieillesse sont versées sous forme de rente mais l’assuré peut néanmoins demander de recevoir 25 % de son avoir sous la forme de capital.
Dans le régime surobligatoire, l’assuré peut retirer la totalité de son avoir sous la forme de capital si le règlement de la caisse de pension le prévoit.
Si vous hésitez, prenez conseil auprès de votre caisse de pension ou de votre courtier. L’une ou l’autre des solutions dépend de votre situation.
Si vous êtes marié, le versement sous la forme de capital n’est possible qu’avec l’accord du conjoint.
Rente, capital ou mix des 2… à réfléchir avant son départ à la retraite. - En cas de changement d’employeur, quelles démarches faire pour la prévoyance ?
- La prestation de libre passage (l’avoir de prévoyance) doit être intégralement transférée à la caisse de pension du nouvel employeur. Cette démarche n’est pas automatique. C’est à chaque assuré de la faire. En général, votre ancienne caisse vous écrit pour vous demander les coordonnées de la nouvelle. En cas de non réponse, les fonds sont transférés auprès l’Institution supplétive LPP.
- Et en cas de chômage ?
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Il est recommandé de faire transférer votre avoir de prévoyance sur un compte de libre passage ou une police de libre passage. Voir avec votre assureur ou votre courtier la solution la plus intéressante pour vous.
- Que devient le 2e pilier en cas de divorce ?
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Quel que soit le régime matrimonial, chaque époux aura droit à la moitié de l’avoir de prévoyance de l’ex conjoint qui a été cumulé pendant la période de mariage. Les époux peuvent renoncer au partage. C’est le juge qui décidera si les conditions de renonciation sont réunies ou pas.
- Que se passe-t-il en cas de décès ?
- Il est important de se référer au règlement de son institution de prévoyance car les prestations diffèrent d’une caisse à l’autre. N’hésitez donc pas à la contacter.
Si le décès survient avant le départ à la retraite : le conjoint survivant (marié ou partenariat enregistré) a droit à une rente s’il a au moins un enfant à charge ou s’il a plus de 45 ans et qu’il est marié depuis au moins 5 ans. Les enfants de moins de 18 ans ou moins de 25 ans (si encore en formation) toucheront une rente d’orphelin. Il est difficile d’être plus précis car les conditions sont différentes selon les institutions de prévoyance.
Si le décès survient après le départ à la retraite : le conjoint survivant touchera une rente correspondant à 60 % de celle du défunt. La rente d’orphelin s’élève à 20 %. Ces rentes s’arrêtent au décès ou au remariage du conjoint et lorsque l’enfant atteint l’âge de 18 ans ou de 25 ans (si encore en formation).
- Pourquoi faire des rachats de son 2e pilier ?
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Si vous vous êtes arrêté de travailler quelque temps ou que vous venez de l’étranger, vous pouvez avoir des lacunes de prévoyance professionnelle, c’est-à-dire des années manquantes. Dans ce cas, vous pouvez racheter ces années de cotisation. Vous augmentez ainsi votre avoir vieillesse et vous bénéficiez d’une déduction fiscale. Contactez votre caisse de pension pour connaitre la procédure et le montant maximal que vous pouvez verser.
Si vous êtes résident Suisse depuis moins de 5 ans ou frontalier, vous êtes limité dans votre capacité de rachat. Votre caisse de pension vous précisera ce montant. - Comment acquérir son logement grâce au 2e pilier ?
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Les assurés peuvent utiliser leur 2e pilier pour accéder à la propriété s’il s’agit de leur résidence principale. Ils peuvent également acquérir des participations à la propriété d'un logement ou rembourser un prêt hypothécaire.
Le montant minimum est fixé à 20'000 CHF, tous les 5 ans et jusqu’à 3 ans avant le départ à la retraite. Le montant maximal dépend de l’âge de l’assuré.
Jusqu’à l’âge de 50 ans, la totalité de l’avoir de prévoyance peut être prélevé.
Au-delà de 50 ans, c'est le montant le plus élevé entre l'avoir de prévoyance acquis à 50 ans (et jusqu’à 3 ans avant la retraite) et la moitié de l'avoir disponible au moment de la demande de versement anticipé qui peut être retiré. - Comment est fixé le taux d’intérêt ?
- Le taux d’intérêt qui s’applique à la part obligatoire de l’avoir de vieillesse est fixée tous les ans par le Conseil fédéral.
Le taux d’intérêt qui s’applique à la part surobligatoire est fixé par chaque caisse de pension en fonction de sa performance. - Qu’est-ce que le salaire coordonné ?
- Dans le régime obligatoire, on ne cotise pas sur l’intégralité du salaire. Les premiers 25'725 CHF* y échappent. C’est ce qu’on appelle la déduction de coordination.
Le salaire coordonné est donc la différence entre le salaire annuel (plafonné à 88'200 CHF*) et la déduction de coordination.
Par exemple, pour un salaire annuel de 80'000 CHF, le salaire coordonné s’élève à 80’000-25'725 = 54'275 CHF. C’est sur ce montant que sont calculées les cotisations pour la prévoyance professionnelle.
Le salaire coordonné ne peut être inférieur à 3'675 CHF* (= salaire coordonné minimum) et supérieur à 62'475 CHF* (= salaire coordonné maximum).
* Chiffres LPP 2023
Bien choisir son 2ème pilier
10.03.2020
Le 2e pilier, un système digne de confiance ?
25.04.2017
Prévoyance vieillesse 2020
01.03.2016